vendredi 20 février 2015

Où résident les Japonais de l’étranger ?

Voici un tableau qui reprend les chiffres du Ministère des Affaires Etrangères du Japon (édition 2012).

J’ai affiché en 3 colonnes la répartition des résidents japonais de l’étranger. Par résident, on entend citoyen japonais bénéficiant d’un visa pour un long séjour ou bénéficiant du statut de résident permanent.

Ce sont 1,182,557 Japonais enregistrés comme résidents à l’étranger. Ce chiffre est en constante augmentation. 397,937 habitent aux Etats-Unis. (La population japonaise dans ce pays est aussi en progression sauf en 2009 où elle a pour la première fois régressé). On trouve 140,931 résidents japonais en Chine continentale.

Amérique

 

Europe

 

Asie- Océanie

 
Los Angeles* 70629        
New York* 54885     Shanghai 56481
    Londres 36717 Bangkok 35935
        Sidney 26260
        Singapour 26032
Vancouver 23847     Hong Kong 22184
San Francisco 16565        
San Diego 14979     Melbourne* 13421
San José 13023     Honolulu 12963
San Paolo 12544     Taipeh 12406
    Paris 10165 Pékin 10355
        Manille* 9780
Toronto 9041     Seoul 9377
Detroit 8414 Düsseldorf 8233 Gold Coast 8075
        Brisbane 7465
        Suzhou 7326
        Jakarta 7045
        Pearth 6798
        Guangzhou 6183
        Dalian 6175
        Shenzhen 4730
Atlanta 4634     Kuala Lumpur 4677
Buenos Aires 4333     Hôchiminh ville 4377
        Portland* 4232
        Guam 4139
        Chon Buri 3695
    Munich 3590 Hanoi 3604
Colombus 3429 Milan 3163 Auckland 3438
Mexico 2991        
Calgari 2930     Chiang Mai 2854
    Francfort 2826 Dongguan 2831
        Cairns 2755
        Tianjin 2631

* : comprend la ville et son agglomération.

lundi 16 février 2015

Quelques nouveautés au rayon alimentaire.

J’inaugure cette nouvelle rubrique : les nouveautés du rayon alimentaire. Si votre idée de la cuisine japonaise consiste en un savoureux mélange de ce que la nature apporte de meilleur allié au savoir faire japonais, passez votre chemin. Grand fan de la cuisine japonaise, je sais que ce qui se fait de mieux au Japon en terme d’alimentation équilibrée sort de la cuisine des petites mamies japonaises, toujours attachées à l’utilisation de légumes frais, de haricots et de racines. Là, je vous présente des créations issues du secteur agro-alimentaire, qui met toujours le moins de fruits, de légumes ou de viande possible, met la dose en aspartam et en glutamate. Les rayons japonais regorgent de nouveaux produits, aux gouts surprenants. Il est toujours amusant de découvrir de nouveaux produits, mais je vous déconseille fortement d’en faire votre alimentation quotidienne, sauf si vous souhaitez contaminer votre foie….
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Calpis Welch’s - Raisin blanc pétillant.
Sortie nationale, le 9 février, prix fixé à 165 yen. Il s’agit d’un jus de raisin pétillant.
L’indication “100% jus de fruit” signifie en fait purée de jus de raisin condensée. C’est toujours le cas au Japon. En jus de fruit, à moins de tomber sur un jus étranger comme Tropicana ou autre, les 100% jus de fruit n’existent pas.

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Pocky crème pâtissière & thé pomme-cannelle.
Il s’agit ici d’une collaboration entre les thés Gogono Kôcha de chez Kirin et les bâtonnets Pocky de Guriko. Sortie nationale le 17 février ; prix fixé à 140 yen pour la bouteille de 500ml. Le produit vise une clientèle féminine. La campagne commerciale soutient que l’association des deux produits donne l’impression de manger une tarte à la pomme. (lolol)
Pourcentage de jus de pomme : 0,5% !!!!

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Nippon Oolongcha.
Les Japonais sont de grands consommateurs de thé chinois Oolong que l’on peut boire chaud ou frais. Jouant sur les nombreux scandales alimentaires des produits chinois et la fibre nationaliste, Pokka lance le premier Oolong à base de feuilles de thé du Japon. Les feuilles proviendraient de Shizuoka ( grande région du thé) et de Yakushima.
Sortie nationale prévue le 9 mars 2015. 124 yen la bouteille de 500ml. Pour info, un oolong japonais, c’est comme un Champagne anglais, ou un Parmesan danois. La notion d’AOP est ignorée lorsqu’il s’agit de produits étrangers.
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Asahi superdry – Fukushima Destination Campaign”
Non, vous ne rêvez pas. Asahi met en vente dans le département de Fukushima uniquement, 200 000 bouteilles de bière issues de leur brasserie de Motomiya (sud de Fukushima). Foncez sur cette bière prémium pour étonner vos amis et surprendre votre glande thyroïde par un afflux massif d’éléments radio-actifs !
En vente dès le 3 mars !



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The Royal Bitter.
Suntory sort une bière pure malt qui sera distribuée uniquement en kombini.
Cela vaut peut-être la peine de l’essayer. Les brasseurs sont usuellement très radins sur le malt. Ils inondent le marché de bières cheap, à base de houblon, qui ressemblent plus à des sodas…
Sortie le 3 février, en quantité limitée.


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Sonomamazukuri par Pokka.
Attention, là on est dans le haut de gamme. C’est à dire du 10% de fruit. (en vérité, dans ce jus de kiwi, c’est 5% de kiwi néozélandais. Là, vous êtes clairement dans du prémium…) Le produit se veut sans additif, à base d’eau pure et naturelle, et surtout de fruits récoltés à la main. Bah, vous pouvez toujours y croire. Ce jus sort le 16 février au prix de 140 yen la bouteille de 500ml. Mon conseil : vous trouverez plus de kiwi dans un seul kiwi que dans ce breuvage.
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Ajiwai Melon Cream Soda par Calpis.
Celui-ci, c’est mon péché mignon. Je dois avouer mon faible pour ce produit chimique. Il me rappelle sans doute les sodas bus sur les terrasses de Venise dans les années 80. Toutes ces boissons ont disparu, soit parce qu’elles n’étaient plus à la mode, soit parce que des agences ont décrété qu’elles étaient toxiques, ce qui me paraît plus probable.
Ce soda fantastique sortira en bouteille de 500ml le 23 février et vous procurera des diarrhées sympathiques si vous en abusez.
Présence de jus de fruit : traces jusqu’à 1%



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Taberugoma Dossari Soup Cup.
Soupe à base de graines de sésames et de bonite. C’est probablement meilleur pour votre santé que les produits précédemment présentés. ça sort le 2 mars. 150 yen le bol.

vendredi 6 février 2015

La Chine importe de plus en plus de riz japonais.

Voici cette fois-ci, une discussion lancée sur un forum chinois et récupérée par un site japonais.

Préoccupés par les risques de contamination alimentaires, de nombreux Chinois se tournent vers le riz japonais, pourtant 10 fois plus cher que le riz issu de la production nationale.

D’après le syndicat central des coopératives agricoles du Japon, les importations de riz depuis la Chine ont triplé en 2013.

Alors que le riz chinois est vendu à environ 7.5 Yuan le kilo, les Chinois sont très demandeurs d’un riz japonais revendu à 74 Yuan le kilo.

Commentaires des internautes chinois :

Je pense qu’il serait préférable que notre administration effectue des tests de contamination radioactive, avant qu’on mette ce riz en vente.

Mais pourquoi tu veux qu’on importe du riz japonais ? Tu débloques ou quoi ? On parle de riz japonais. On peut être certain qu’il contient du césium. L’adn du germe contient surement des altérations.

C’est pas monsieur-tout-le-monde qui mange ce genre de riz.

Moi, si j’ai faim, je mange de tout.

En réalité, le riz japonais est bien plus cher que ça.

Je n’en ai jamais vu au marché. C’est distribué via des réseaux particuliers ?

A ce prix, seuls les hauts fonctionnaires peuvent s’en gaver.

L’explication, c’est que nos bureaucrates, incapables de résoudre les problèmes récurrents d’intoxication alimentaire, ont trouvé une parade pour eux-mêmes, en s’approvisionnant en riz japonais.

A ce prix-là, le petit peuple dirait au revoir aux 3 repas quotidiens.

Ce n’est pas parce que les classes aisées peuvent se le payer qu’il est sans danger pour la santé.

On a importé 3 fois plus de riz japonais. Cela veut dire qu’en 2013, notre classe aisée a triplé.

Commentaires des internautes japonais :

Moi qui adore la cuisine thaï, j’achète du riz thaï et du riz jasmin. Les taxes dessus sont si élevées qu’il me coute plus cher que le riz japonais.

Pourvu que dans quelques semaines ne sorte pas un flash info du genre “un faux riz japonais made in Chine circule au Japon”.

Chacun devrait manger ce qui vient de son pays.

Les autocuiseurs de marque japonaise sont conçus pour fonctionner avec du riz japonais, donc, si les classes aisées de Chine veulent un bon résultat, il leur faut du riz japonais.

74 yuans le kilo ? Cela reviendrait à payer plus de 1000 yen le kilo. Même pour des Japonais vivant en Chine, ça deviendrait difficile de bien se nourrir.

En Chine aussi, on trouve des riz de qualité. Vous savez, les sociétés japonaises qui s’implantent en Chine s’approvisionnent en riz pour nourrir leurs employés. Et leur riz est très bon. Il plait non seulement aux employés japonais mais aussi aux Chinois. Bon après, c’est vrai que le Chinois de base est moins regardant sur le riz. Il y a des riz qui une fois sautés sont corrects alors que froids, ils ne sentent pas très bon…

Pour le boulot, je suis allé des dizaines de fois en Chine. Je peux vous dire que le riz blanc chinois n’est pas à la hauteur pour tout palais japonais. rien à voir avec les riz parfumés du l’Asie du sud-est. Il pue. Par contre, les variétés utilisées pour le riz cantonais ou le riz gluant sont supérieures à ce que l’on a au Japon, n’en doutez pas ! Maintenant, si on parle de sécurité alimentaire, fuyez le riz chinois. C’est mon conseil.

Mais non, en fait, vous bouffez tous du riz chinois, sans le savoir.

Exportons davantage de riz. C’est bon pour les affaires !

J’ai déjà vu dans un hypermarché de Shanghai du riz dans un emballage imprimé dans un japonais aléatoire. Un collègue m’a expliqué qu’en fait, ils sortaient le riz japonais, y mettaient du riz chinois et le revendaient ensuite.

En vérité, le riz japonais n’est pas exporté en l’état. Il y a des processus sanitaires à suivre. Par exemple, il y a un fumage qui fait qu’il perd une partie de ses qualités gustatives. Malgré cela, le riz japonais est très apprécié en Chine, par une faible population, certes, mais cela représente néanmoins un marché conséquent.

Nous aussi, on importe du riz. Quand vous buvez un alcool de riz premier prix, c’est à base de riz étranger.

Le riz thaï est excellent pour faire du riz cantonais. Mais le riz chinois, honnêtement, avec la pollution de l’air, du sol, des rivières, laissez tomber, c’est pas digeste pour un humain.

Non mais vous croyez que l’agriculture japonaise se contente d’eau et de soleil ? On blinde de pesticides. Une agriculture respectueuse, mon cul !

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